Lorsqu’on constate une chute de ses cheveux, il n’est pas nécessaire de paniquer immédiatement. Ce phénomène est toujours traumatisant, mais d’une part il peut être passager et d’autre part, il existe de nos jours des solutions à chaque problème de cuir chevelu.
Avant tout, il ne faut pas se faire un ennemi de son miroir, se dire que tout est inéluctable et se replier sur soi-même au risque d’en voir sa vie professionnelle, sociale ou familiale durement impactée.
On commence par consulter son médecin et son dermatologue qui vont déterminer avec précision les causes de cette alopécie qui peuvent être aussi diverses qu’un stress ponctuel important, un état de fatigue prononcé, une maladie particulière ou la prise d’un médicament mal supporté.
Une grossesse ou un allaitement prolongé peuvent également provoquer une chute de cheveux et dans ce cas aussi les choses rentreront dans l’ordre naturellement avec un peu de temps. Le traitement contre la chute des cheveux sera fonction de ce bilan capillaire qu’il est primordial de faire avant toute démarche.
Comment poussent les cheveux
Les cheveux, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne poussent pas tous en même temps. Chacun d’entre eux pousse indépendamment des autres et chaque cheveu pousse et meurt selon trois cycles bien distincts. La première phase de repousse, appelée phase anagène, la plus longue qui dure de deux à cinq ans, le cheveu croît et produit une intense division cellulaire pour le développement de la fibre capillaire depuis sa racine, au niveau du bulbe capillaire.
Il entre ensuite dans la deuxième phase, appelée cette fois la phase catagène, et qui elle, dure en général trois à quatre semaines seulement, et pendant laquelle la fibre capillaire n’est plus produite mais le cheveu reste en place au niveau de son follicule.
Au cours de la troisième phase, appelée phase télogène, longue d’une durée de six à sept mois, les follicules pileux se rétractent peu à peu et finissent par tomber. Mais attention, même s’ils sont cliniquement morts, les cheveux restent tout de même attachés au cuir chevelu et ne tombent réellement que lorsque les nouveaux cheveux apparaissent et poussent physiquement les anciens vers la sortie : c’est à ce moment-là que vous trouvez vos cheveux morts sur votre brosse à cheveux, votre oreiller, etc…
Dans le cas d’une alopécie androgénétique, nom scientifique de la calvitie, les cheveux se renouvellent de plus en plus rapidement en raison d’un excès d’hormones pour s’épuiser après s’être progressivement affinés. Lorsque l’héritage génétique est en cause, seul l’implant capillaire pourra remédier à la chute des cheveux.
L’implant capillaire
De nos jours il n’y a plus de raison de redouter l’implantation capillaire. La technologie contemporaine a rendu ce protocole de soins esthétiques pratiquement indolore, au succès définitif proche de 100 %. La difficulté de l’implantation capillaire a longtemps consisté en la perte de très nombreux greffons par sectionnement manuel, ce qui occasionnait la multiplicité des séances pour un résultat pas toujours probant.
Maintenant, la technologie robotisée ARTAS, optimise et le prélèvement des greffons et leur réimplantation sur les zones dégarnies. Ce robot de dernière génération prélève de manière aléatoire les greffons à l’arrière du crâne ou sur les côtés pour conserver un aspect naturel à la zone de prélèvement.
Les greffons sont également réimplantés de la même manière selon la cartographie établie par le praticien.
Au bout de quelques mois seulement la chevelure aura repris de la densité mais de manière discrète et harmonieuse. Même les cheveux crépus, qui continuent de friser sous l’épiderme, peuvent être transplantés par le robot ARTAS dont l’extrême précision donne des résultats spectaculaires et optimisés.
Pour une implantation capillaire sans problème, il est essentiel de bien choisir son centre de soins où non seulement toutes les compétences sont en présence mais où l’équipement est à l’avenant et dans un environnement sanitaire à la qualité irréprochable.