Les chiffres de la surdité en France sont de plus en plus alarmants. En effet, le ministère de la Santé confirme le constat de l’OMS en annonçant que 10% de la population française serait atteinte d’une forme plus ou moins sévère de surdité. Mais ce qui inquiète surtout les scientifiques, c’est le fait de savoir que beaucoup de personnes atteintes de ce problème ne sont pas diagnostiquées ou le sont très tardivement, et que l’on trouve de plus en plus de personnes atteintes parmi la population de moins de 65 ans.
Quels sont les différents niveaux de surdité en France ?
Aujourd’hui, le niveau de surdité en France se mesure en 5 paliers :
• Perte légère : perte de 21 à 40 dB (décibels)
• Perte légère à moyenne : perte de 41 à 55 dB
• Perte légère à moyennement sévère : perte de 56 à 70 dB
• Perte sévère : perte de 71 à 90 dB
• Perte sévère à profonde : perte de plus de 91 dB
Quelles sont les causes de la surdité en France ?
Dans la plupart des cas, la surdité est liée à l’âge. Selon une étude de l’INSERM, 65 % des personnes de plus de 65 ans sont touchées. Ensuite, on trouve des formes de surdité chez des sujets plus jeunes. Elles peuvent être d’origine congénitale ou due à une pathologie. Aujourd’hui, plusieurs études montrent que la plupart des formes de surdité précoces sont dues à une exposition prolongée au bruit (utilisation du casque audio, exposition à la musique forte, exposition au bruit dans le cadre professionnel), ou encore un traumatisme sonore.
Le rôle des audioprothésistes dans le parcours de santé
Les audioprothésistes jouent un rôle très important dans la détection des problèmes de surdité. Certaines enseignes comme Unisson proposent aux personnes d’effectuer des bilans gratuits pour tester leur niveau d’audition. Ces campagnes de tests gratuits permettent de déceler les problèmes liés à la perte d’audition, mais la visite ne donne pas lieu à l’établissement d’une ordonnance. Néanmoins, à partir des résultats du test, on pourra consulter son médecin référent qui nous adressera à un ORL. Ce dernier effectuera des tests plus poussés et prescrira des prothèses auditives. Cette ordonnance permettra de bénéficier d’un remboursement de la part de l’assurance maladie et de la mutuelle.
Comment choisir ses aides auditives ?
Actuellement, le prix d’un appareil auditif en France varie entre 950 et 2500 euros. Depuis la réforme du panier 100% santé, les aides auditives de catégorie 1 sont entièrement remboursées par l’assurance maladie avec un RAC 0. Toutes les formes d’appareils auditifs sont concernées par la réforme RAC 0 (intra-auriculaire, invisible, contour RIC, contour BTE). L’appareil doit disposer d’au moins 12 canaux de traitement du son (peut être réduit à 8 canaux sous certaines conditions) et doit intégrer au moins deux des fonctionnalités suivantes (système anti-acouphène, réduction des bruits extérieurs, bande passante élargie ≥ 6 000 Hz, dispositif anti-réverbération…).
Néanmoins, cela reste des aides d’entrée de gamme qui ne s’adaptent pas à tous les troubles de la perte d’audition. Aujourd’hui, des audioprothésistes comme Unisson proposent quatre catégories d’appareils (100% remboursée, gamme confort à 985€, gamme dynamique à 1085€ et gamme performance à 1185€) parmi lesquels figurent des appareils de marques réputées proposées 40% moins chères en moyenne que dans les autres enseignes.
Par exemple, la différence entre l’offre 100% remboursée et la première gamme confort (connectivité sans fil, appareils rechargeables) n’est que de 35 euros selon le contrat de mutuelle souscrit, ce qui permet à l’enseigne d’équiper 95 % de sa clientèle de prothèses de catégorie 2.